ÉGALEMENT SUR LES ÉCRANS


MICKEY-17

Robert Pattinson se tue à la tâche

Mickey Barnes (Robert Pattinson), en mission dans l'espace, est un "Remplaçable" mort 17 fois et systématiquement ramené à la vie (©Warner).
Mickey Barnes (Robert Pattinson), en mission dans l'espace, est un "Remplaçable" mort 17 fois et systématiquement ramené à la vie (©Warner).

Non ce n'est pas du Disney. Dans son nouveau film MICKEY-17 (ce mercredi 5 mars sur les écrans), Bong Joon Ho, le réalisateur sud-coréen du très acclamé PARASITE, emmène les spectateurs dans l'espace avec un Robert Pattinson démultiplié qui, émouvant perpétuel, n'arrête pas de mourir et de ressusciter, encore et encore.

On est en 2054 et Mickey Barnes (Robert Pattinson), loser sympathique qui a fait faillite en ouvrant un magasin de macarons, fuit la planète pour échapper à ses créanciers mafieux: il s'engage dans un voyage intergalactique organisé par un politicien milliardaire et sa femme, Kenneth et Ylfa Marshall (Mark Ruffalo et Toni Collette), vers la planète glacée et inhospitalière Niflheim.

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QUEER

Daniel Craig, junkie alcoolique gay

Au Mexique dans les années 50, l'écrivain William Lee (Daniel Craig, à gauche) s'éprend du jeune journaliste Eugene Allerton (Drew Starkey) (©The Appartment-SRL/Numero-10-SRL/Pathé Films/ Gianni Fiorito).
Au Mexique dans les années 50, l'écrivain William Lee (Daniel Craig, à gauche) s'éprend du jeune journaliste Eugene Allerton (Drew Starkey) (©The Appartment-SRL/Numero-10-SRL/Pathé Films/ Gianni Fiorito).

Viril, puissant, sûr de lui, séducteur, un peu macho, homme à femmes: oubliez toutes ces images de Daniel Craig en James Bond. L'acteur britannique est un junkie alcoolique gay, qui embrasse les hommes à pleine bouche, couche avec eux, et essaye de se sortir de l'addiction aux drogues dures dans le film QUEER, ce mercredi 26 février sur les écrans.

Il y incarne William Lee, un écrivain et professeur américain qui, dans le Mexique des années 50, mène une existence désabusée parmi d'autres expatriés. Il passe ses journées et ses soirées à draguer dans les bars gays, accumule les verres de mezcal ou de tequila en cherchant des amants d'un soir qu'il emmène dans des d'hôtels de passe: french kiss, fellation, masturbation …et plus si affinités.

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L'ATTACHEMENT

Les enfants des autres

Sandra (Valeria Bruni Tedeschi), quinquagénaire célibataire, s'attache peu à peu au fils de ses voisins, Elliott (César Botti), qui vient de perdre sa mère (©Karé Productions/France-2 Cinéma/Umedia).
Sandra (Valeria Bruni Tedeschi), quinquagénaire célibataire, s'attache peu à peu au fils de ses voisins, Elliott (César Botti), qui vient de perdre sa mère (©Karé Productions/France-2 Cinéma/Umedia).

Une quinquagénaire célibataire, féministe et indépendante, construit malgré elle des liens d'amitié avec son voisin de palier veuf et ses deux jeunes enfants: c'est le rôle, touchant et fort, qu'interprète avec délicatesse Valeria Bruni Tedeschi dans le film L'ATTACHEMENT, qui sort ce mercredi 19 février.

Elle est Sandra, qui vit seule et tient une librairie spécialisée dans le féminisme. Elle tient à sa liberté, aime plutôt la solitude, a un amant régulier tous les jeudis, fume comme un pompier. Elle a une sœur qui a 5 enfants, tout l'opposé d'elle qui n'en veut pas et n'a jamais songé à fonder une famille. "Tous les nourrissons sont moches", dit-elle, mi-ironique mi-sérieuse.

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BRIDGET JONES: FOLLE DE LUI

Le grand retour de la bonne copine

Renée Zellweger reprend le rôle de Bridget Jones, désormais veuve et mère de deux jeunes enfants (©StudioCanal).
Renée Zellweger reprend le rôle de Bridget Jones, désormais veuve et mère de deux jeunes enfants (©StudioCanal).

Elle nous avait manqué. Un quart de siècle après son apparition et dix ans après avoir quitté les écrans, revoici la célibataire londonienne la plus célèbre, toujours interprétée par la pimpante Renée Zellweger, dans le quatrième épisode de ses aventures: BRIDGET JONES: FOLLE DE LUI, ce mercredi 12 février dans les salles françaises, à quelques jours de la Saint-Valentin.

Bridget n'a pas changé, on la connaît trop bien: maladroite et peu sûre d'elle, résiliente, romantique mais les pieds sur terre, combative. Et toujours à la recherche de l'homme de sa vie: dans les deux premiers films son cœur balançait entre son patron, l'éditeur Daniel Cleaver (Hugh Grant), et un brillant avocat, Mark Darcy (Colin Firth); dans le troisième elle donnait naissance à son premier enfant puis épousait le père, Mark Darcy.

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MARIA

Angelina Callas

Angelina Jolie est Maria Callas (©Pablo Larrain/ARP).
Angelina Jolie est Maria Callas (©Pablo Larrain/ARP).

Il était une voix: la sienne. Dans le biopic qui lui est consacré, MARIA (ce mercredi 5 février sur les écrans), la plus célèbre cantatrice du XXe siècle, la Callas, tente de la retrouver, à la fin de sa vie. En vain.

On est en septembre 1977, quelques jours avant sa mort à Paris, où elle s'est retirée depuis quelques années. Maria Callas (Angelina Jolie) continue de répéter avec son pianiste et professeur de chant, dans l'espoir de retrouver cette voix, usée depuis un certain temps. "C'est Maria qui chante. Je veux entendre la Callas", lui dit-il. "Ça ne se fera pas en un jour".

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UN PARFAIT INCONNU

Quand Bob Dylan passa à l'électrique

Timothée Chalamet interprète lui-même les chansons de son personnage, Bob Dylan (©Searchlight Pictures).
Timothée Chalamet interprète lui-même les chansons de son personnage, Bob Dylan (©Searchlight Pictures).

Vous aussi vous envisagez de passer à l'électrique? Bob Dylan, lui, l'a fait depuis longtemps: en 1965. C'est ce que raconte le vrai-faux biopic qui lui est consacré, UN PARFAIT INCONNU, sur les écrans ce mercredi 29 janvier.

Le 25 juillet 1965, au Festival de musique folk de Newport (côte est des États-Unis), le chanteur, devenu avec Joan Baez une des icônes des amateurs de ce genre de musique, délaisse sa guitare sèche et son harmonica pour brancher, pour la première fois en public, une guitare électrique. C'est une onde de choc dans le milieu musical, un tournant dans la carrière de Bob Dylan, une mini-révolution dans des années 60 très agitées.

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JOUER AVEC LE FEU

Mon fils, ce facho

Pierre (Vincent Lindon) aime pareillement ses deux fils, qui n'ont pas tous les deux les mêmes fréquentations et les mêmes opinions politiques (©Felicita/Curiosa Films/France-3 Cinéma).
Pierre (Vincent Lindon) aime pareillement ses deux fils, qui n'ont pas tous les deux les mêmes fréquentations et les mêmes opinions politiques (©Felicita/Curiosa Films/France-3 Cinéma).

Vincent Lindon est un acteur hors du commun. Il le prouve une nouvelle fois –si besoin était– dans le film JOUER AVEC LE FEU (ce mercredi 22 janvier sur les écrans), dans lequel il interprète un père de famille désemparé quand il découvre que son fils aîné fricote avec les milieux d'extrême-droite.

Après le décès de sa femme plusieurs années auparavant, Pierre élève seul ses deux fils de 20 et 22 ans, Louis (Stefan Crepon) et Fus (Benjamin Voisin). Le cadet fait des études brillantes et s'apprête à rentrer à la Sorbonne. L'aîné est dans un IUT pour devenir métallurgiste et joue régulièrement au foot.

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BABYGIRL

Nicole Kidman, le sexe faible

PDG d'une grande entreprise new-yorkaise, Romy (Nicole Kidman) se laisse séduire par un jeune stagiaire entreprenant (Harris Dickinson) (©A24/SND).
PDG d'une grande entreprise new-yorkaise, Romy (Nicole Kidman) se laisse séduire par un jeune stagiaire entreprenant (Harris Dickinson) (©A24/SND).

Nicole Kidman n'a pas (trop) peur du temps qui passe. À 57 ans, elle n'a pas craint de tourner des scènes de sexe torrides dans le film BABYGIRL (ce mercredi 15 janvier sur les écrans), une performance qui lui a valu le prix de meilleure actrice au dernier Festival de Venise –mais qui est à peu près le seul intérêt de ce vrai-faux thriller érotique qui, contrairement à elle, ne tient pas ses promesses.

Elle y interprète Romy, PDG d'une importante entreprise new-yorkaise de robots informatisés, mariée à un metteur en scène de théâtre fidèle et amoureux (Antonio Banderas), mère de deux adolescentes aimantes et sans problème. Mais cette femme de pouvoir qui boit sept cafés par jour, dort avec son téléphone portable et dirige ses employés d'une main de fer, n'est pas satisfaite de sa vie intime et notamment sexuelle –elle n'a jamais eu d'orgasme avec son mari.

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LA FILLE D'UN GRAND AMOUR

Mon père est gay. (Et alors?)

Après des années de séparation, Ana (Isabelle Carré) et Yves (François Damiens) se retrouvent (©Christine Tamalet/Pan Européenne).
Après des années de séparation, Ana (Isabelle Carré) et Yves (François Damiens) se retrouvent (©Christine Tamalet/Pan Européenne).

C'est l'histoire d'un grand amour, mais perturbé. L'histoire d'une seconde chance, d'un couple qui se remarie longtemps après avoir divorcé. LA FILLE D'UN GRAND AMOUR, premier film très autobiographique de la réalisatrice Agnès de Sacy (ce mercredi 8 janvier sur les écrans) a un goût doux-amer –mais plus amer que doux.

Ana (Isabelle Carré) et Yves (François Damiens) se sont aimés passionnément à la fin des années 50 puis se sont séparés. Des années plus tard, en 1991, leur fille Cécile (Claire Duburcq), à la sortie de son école de cinéma, réalise un documentaire sur leur rencontre, et les interroge tous les deux devant sa caméra.

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SIX JOURS

Suspense multicouche

Anna (Julie Gayet), mère d'une fillette décédée après un kidnapping, et Malik (Sami Bouajila), policier chargé de l'enquête, continuent de rechercher le ravisseur, dix ans après (©SND).
Anna (Julie Gayet), mère d'une fillette décédée après un kidnapping, et Malik (Sami Bouajila), policier chargé de l'enquête, continuent de rechercher le ravisseur, dix ans après (©SND).

Trop de foie gras, d'huîtres et de dinde pendant les fêtes? C'est pareil pour l'un des premiers films de 2025: trop de rebondissements, d'invraisemblances et de couches de suspense rendent un peu indigeste le film policier SIX JOURS (qui sort ce mercredi 1er janvier sur les écrans).

C'est l'histoire d'une enquête inachevée. En septembre 2005, Malik (Sami Bouajila), inspecteur de police au commissariat de Roubaix, assiste impuissant à la mort accidentelle d’une fillette de 8 ans suite à un kidnapping. En charge de l’enquête, il échoue à retrouver le ravisseur.

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MY SUNSHINE

Deux ados sur glace: des patins mais pas de baiser

Le timide Takuya (Keitatsu Koshiyama) est tombé sous le charme de la belle Sakura (Kiara Nakanishi) et patine en duo avec elle (©Production Committee/Comme des cinémas/Art House).
Le timide Takuya (Keitatsu Koshiyama) est tombé sous le charme de la belle Sakura (Kiara Nakanishi) et patine en duo avec elle (©Production Committee/Comme des cinémas/Art House).

C'est comme un flocon de neige: léger, agréable et charmant, ordinaire, sans grande consistance, vite oublié mais rafraîchissant. Délicat, le film japonais MY SUNSHINE (ce mercredi 25 décembre sur les écrans) raconte les premiers émois sentimentaux d'un jeune adolescent initié au patinage artistique.

Sur l’île d’Hokkaido, l’hiver est la saison du hockey pour les garçons. Mais Takuya (Keitatsu Koshiyama), qui a une quinzaine d'années, est davantage subjugué par la belle Sakura (Kiara Nakanishi), tout juste arrivée de Tokyo, qui répète des enchaînements de patinage artistique.

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SARAH BERNHARDT, LA DIVINE

La mère de toutes les actrices

Karine Kiberlain est Sarah Bernhardt, la Divine (©Jean-Claude Lother/Les Films du Kiosque/Memento Distribution).
Karine Kiberlain est Sarah Bernhardt, la Divine (©Jean-Claude Lother/Les Films du Kiosque/Memento Distribution).

C'est la mère de toutes les comédiennes. Le film SARAH BERNHARDT, LA DIVINE (ce mercredi 18 décembre sur les écrans) rend hommage à celle qui fut une icône de son époque et la première star mondiale, superbement interprétée par une Sandrine Kiberlain qui, comme son personnage, emporte tout sur son passage.

Tragédienne légendaire, qualifiée de "trésor national" par Georges Clémenceau et pour qui Jean Cocteau inventa le terme de "monstre sacré", Sarah Bernhardt (1844-1923) fut aussi une amoureuse, libre et moderne, qui défia les conventions.

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EN FANFARE

La musique adoucit les coeurs

Jimmy (Pierre Lottin, à gauche) et Thibault (Benjamin Lavernhe) ignoraient qu'ils étaient frères mais partagent la même passion pour la musique (©Agat Films/France-2 Cinéma).
Jimmy (Pierre Lottin, à gauche) et Thibault (Benjamin Lavernhe) ignoraient qu'ils étaient frères mais partagent la même passion pour la musique (©Agat Films/France-2 Cinéma).

Voici sans doute le meilleur moyen de finir l'année au cinéma: EN FANFARE, ce mercredi 27 novembre sur les écrans, est un film épatant qui, par son mélange d'émotion et de drôlerie, fait du bien au cœur et au cerveau.

C'est l'histoire de deux trentenaires qui ne savaient pas qu'ils étaient frères et qui le découvrent un jour. Chef d'orchestre de renommée internationale qui parcourt le monde, Thibaut (Benjamin Lavernhe) apprend qu'il a une leucémie et a besoin, pour en guérir, d'une greffe de moelle osseuse.

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