D'hélices et d'ailes
L'anthropomorphisme a toujours été la marque de fabrique des Walt Disney. Après les animaux, les jouets et les voitures, voici les avions. Dans PLANES, qui sort sur les écrans français ce 9
octobre, le monde n'est pas peuplé d'êtres humains mais de véhicules de toutes sortes: voitures, camions, camionnettes, dépanneuses, chariots, tracteurs, hélicoptères et bien sûr avions.
Dusty, petit avion d'épandage du Middle West américain, n'a jamais volé au-dessus de 300m et souffre du vertige. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir un rêve: affronter les avions de course (à
hélices) les plus rapides du monde, et devenir le meilleur.
Il va voir le vieux Skipper, un ancien héros de l'Aéronavale à la retraite, bougon et revêche, qui grommelle dans son hangar --mais qui décide de l'aider. Et voici le petit jeunot qui participe
aux qualifications du Grand Rallye du Tour du Ciel, sorte de championnat du monde des as de la voltige et de la vitesse.
Dusty parvient à se qualifier pour la course. C'est parti pour des aventures variées dans les espaces aériens d'Islande (la glace), d'Allemagne (la forêt bavaroise), d'Inde (le Taj Mahal et les
tracteurs sacrés), du Népal (l'Himalaya), de Chine (Shanghai), du Mexique (aïe caramba!) et de New York (qui ne dort jamais): ''hélices aux pays des merveilles'', précise le dossier de
presse.
Dans cette grande compétition, Dusty va se mesurer au redoutable champion allemand Ripslinger, tenant du titre, pas toujours très réglo et aidé dans ses petits sabotages par ses acolytes Ned et
Zed.
Plus sympas et plus fair-play, il y a aussi la fine Indienne Ishani, délicate et rapide; le Mexicain El Chupacabra, légende dans son pays et séducteur des airs; et sa dernière cible sentimentale,
la belle Française Rochelle, dont la couleur du fuselage est un hommage à la célèbre chanson d'Édith Piaf L'avion
rose.
Il y a du (faux) suspense, une (petite) pincée d'humour et une (grosse) dose de bons sentiments dans ce film que le réalisateur Klay Hall qualifie de ''magnifique histoire, qui a du cœur et qui
est porteuse d’un message universel''.
Un message qu'on retrouve pratiquement dans tous les dessins animés américains, et qu'il résume ainsi: ''Si nous croyons en nous, si nous sommes capables de sortir de notre zone de confort et de
surmonter les peurs qui nous entravent, alors nous serons surpris par les résultats. C’est exactement ce qui arrive à Dusty dans le film''. Osons voler de nos propres ailes!
Aux manettes de ce PLANES, comme coscénariste et producteur exécutif, on retrouve John Lasseter, le réalisateur de TOY STORY, de 1.001 PATTES et de CARS, ce qui fait pas mal d'heures de vol dans les hauteurs stratosphériques du box-office américain depuis une
vingtaine d'années.
Le film est présenté en 3D dans les salles équipées pour cela. Et puisque ce sont des avions qui parlent, Fred Testot (Dusty), Melissa Theuriau (Rochelle) et Leila Bekhti (Ishani) prêtent leurs
voix aux principaux personnages dans la version française.
Jean-Michel Comte
LA PHRASE
''Tu m'aides à créer mon site internet?'' --''Avec un serveur?'' --''Oui, comme ça il m'apportera le café!'' (Dialogue entre deux avions en pleine phase de
modernité).
PLANES
(États-Unis, 1h40)
Réalisation: Klay Hall
(Animation)
(Sortie 9 octobre 2013)